Au XVIIIe siècle, le modèle de la sonate imposé par l'œuvre d'Arcangelo Corelli a conquis toute l'Europe musicale. Tout au long du siècle, des transcriptions de l'œuvre de Corelli sont apparues pour chaque instrument, et la viole de gambe n'a pas fait exception. La collection la plus intéressante est celle conservée à la Bibliothèque Nationale de Paris (Ms. Rés. Vm7 6308); elle présente les 12 sonates de l'Opus V de Corelli transcrites pour la viole de gambe.
Les sonates sont écrites à l'octave inférieure de l'original sauf les sonates n° 1, 5, 6, 11 qui sont elles transposées; La sonate n° 12 (Follia) est à la hauteur d'origine.