A PROPOS DE SYLVIUS LEOPOLD WEISS
Sylvius Leopold Weiss (1687-1750, luthiste, théorbiste, compositeur allemand) apprend le luth auprès de son père Johann Jacob. Après un premier emploi de musicien de cour dans sa ville natale, il s'installe à la cour de Düsseldorf en 1706 au service de l'électeur Johann Wihelm. En 1708, il part pour Rome, où il est musicien du prince Aleksander Benedykt Sobieski (fils de Jean III Sobieski). Lors de ce séjour en Italie, il a probablement l'occasion de rencontrer Domenico Scarlatti, Arcangelo Corelli et Georg Friedrich Haendel.
"Quiconque connaît la difficulté de jouer des modulations et de bons contrepoints au luth sera étonné et croira à peine que des témoins oculaires nous assurent que le grand luthiste de Dresde qu'était Sylvius Leopold Weiss, faisait la compétition avec Johann Sebastian Bach, grand claveciniste et organiste, en jouant des fantaisies et des fugues." (Reichardt, Johann Friedrich, 1805.)
"[Ernst Gottlieb] Baron, bon juge de tout ce qui concernait le luth, dit, dans son livre sur cet instrument que cet artiste fut un des premiers improvisateurs de son temps, et qu'il y eut peu d'organistes qui pussent jouer sur l'orgue une fugue aussi bien que lui sur le luth. Ses ouvrages, composés de onze recueils de solos pour cet instrument, de dix trios et de six concertos, sont restés en manuscrit." (Fétis, 1878)
TABLE
- Fantasia D b (Adagio, Presto, Adagio) - WeissSW82.2
- Fantasia F # - WeissSW75.3
- [Fantasia C #] (Adagio, Allegro, Adagio) - WeissSW44
- Capriccio - WeissSW45
- Fantasia G # - WeissSW46
- Fantasia D # - WeissSW47
- Fuga D # - WeissSW48
- Preludio F # - WeissSW75.1