D'Anglebert publie en 1689 ses Pièces de clavecin dédiées à la Princesse de Conti, pour laquelle elles avaient presque toutes été composées et qui les jouait elle-même. Dans cet unique ouvrage il ajoute, aux suites de danses de sa composition, des transcriptions d'œuvres de Jean-Baptiste Lully : ces transcriptions d'airs à succès sont propres à assurer celui du recueil auprès du public. Il y adjoint encore 5 fugues pour orgue sur un thème unique qu'il a composées dans sa jeunesse. Ce livre est en France le premier ouvrage imprimé qui comporte une table, très complète, des ornements indiquant la manière de les exécuter.